Publié dans Economie

Secteur de l’automobile - L’électrique s’impose peu à peu à Madagascar

Publié le mardi, 23 septembre 2025

Le marché des véhicules électriques se développe à Madagascar. Entre janvier et mai 2024, 7 403 unités ont été importées, selon les données douanières. Les prix varient entre 55 et 200 millions d’ariary, attirant à la fois des particuliers et des entreprises. Dans ce contexte, le VISEO Motor Show revient pour sa deuxième édition, du 4 au 12 octobre 2025. Pour Thierry Rakotoasimbola, directeur commercial chez Ocean Trade, le salon représente « une opportunité d’affaires ».

Les organisateurs proposent des réductions de 10 % pour les paiements comptants et des facilités de financement jusqu’à deux ans. « Les offres couvrent les voitures, motos, matériels de construction et pièces de rechange », précise-t-il. Une tombola et un concours photo animeront l’événement, avec remise des prix lors de la clôture le 12 octobre.

Engagement climatique

Les petites et moyennes entreprises profitent particulièrement de cette transition, en utilisant des véhicules électriques comme utilitaires. « Récemment, pour une marque installée chez nous, 15 véhicules ont été livrés en un mois et demi pour servir de taxis », indique Thierry Rakotoasimbola. A noter que Madagascar bénéficie également du soutien du Fonds pour l’environnement mondial (FEM). Le projet « Appui à la transition vers la mobilité électrique », financé sur quatre ans, vise à réduire les émissions de gaz à effet de serre. Il se concentre surtout sur Antananarivo et Toamasina.  Selon Max Fontaine, ministre de l’Environnement : « Le développement économique mondial, basé sur le pétrole et le charbon, a fait exploser les émissions de gaz à effet de serre, qui représentent aujourd’hui 60 à 70 % du total. Chaque pays doit agir pour protéger notre maison commune, la Terre ». La convention-Cadre des Nations unies et l’Accord de Paris fixent comme objectif la neutralité carbone vers le milieu du 21e siècle. « Pour cela, scientifiques et industriels cherchent les moyens les plus efficaces pour réduire les émissions grâce aux énergies vertes, notamment dans les transports », a-t-il ajouté. 

 

Carinah Mamilalaina

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Editorial

  • Secteur en panne !
    En mauvaise posture, le secteur éducatif malagasy va de mal en pis. Tel un navire en panne, en Haute mer, le moteur bloqué, l’équipage perd le contrôle. Le bâtiment tangue de gauche à droite. A la dérive, il risque le naufrage. A l’époque coloniale, l’instruction publique représentait l’un des principaux points d’achoppement du pouvoir en place. A l’aube de l’occupation, le Général Gallieni, premier gouverneur général de Madagasikara, se heurtait à une difficulté majeure : déterminer quel type d’instruction ou quel modèle d’enseignement, devrait être appliqué dans la colonie (Madagasikara) ? Un enseignement élitiste, de haut niveau, ou un enseignement élémentaire, rudimentaire ? Et encore « quelle langue d’enseignement adoptée ? » Deux grandes orientations ont été primées par le Général gouverneur : dispenser un enseignement pour un cursus éducatif de haut niveau pour les enfants des colons. D’où la création des lycées à Antananarivo, le lycée Gallieni (1908) et…

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